En effet, depuis sa naissance, Haïti fait l’objet de la trahison de fils manipulés et avares et de complots impérialistes entravant ses élans de progrès et de développement. L’assassinat de son père fondateur, pour sa vision anti-libérale et anti-colonialiste, témoigne de l’ampleur de cette haine acharnée dont elle est l’objet.
L’économie est étouffée, la politique est prise en otage, la corruption et l’incompétence règnent. L’éducation qui pouvait servir de levier par l’enseignement de l’histoire et participer à la conscientisation des jeunes est aux prises à des manœuvres maladroites et criminelles des opérateurs de la honte et du vol de l’histoire. Le temps passe, le pari est gagné ; du concordat de 1860 aux dernieres réformes, on parvient à tuer l’espoir et le rêve de la jeune nation.
Haiti se trouve toujours sur le banc des accusés en depit de toutes ses tentatives de résistance. Le projet colonial continue à marquer des points. Des enfants alphabétisés dans l’ignorance de leur culture et leur histoire deviennent, du coup, des étrangers à leur terre. Le contre-enseignement de l’histoire finit facilement par imposer la logique coloniale ou l’haïtien n’a aucune intelligence, n’a aucune culture et ne peut pas construire sa fierté historique. Émigrer est l’ultime alternative ! La politique reste impuissante ! Pas d’idées nouvelles ! Plus d’inspiration de l’histoire. Pas de véritables projets de reconstruction nationale.
C’est dans ce contexte que des jeunes issus d’une génération de fortune, malgré les méandres, estiment nécessaire d’engager un combat national par l’éducation pour remettre Haïti à sa place de prospérité et de notoriété historiques ! Ce combat prend forme à travers une nouvelledres, estiment nécessaire d’engager un combat national par l’éducation pour remettre Haïti à sa place de prospérité et de notoriété historiques ! Ce combat prend forme à travers une nouvelle association syndicale dénommée « Association Nationale des Normaliens (nes) Indépendants (tes) d’Haiti (ANNIH) ». Elle se veut une contribution sans comparaison dans le processus de la sauvegarde nationale. Cette association est la preuve de l’engagement générationnel sans mesure où techniques et savoir- faire se riment minutieusement au profit de la republique d’Haïti toute entière. Ainsi, elle envisage à s’imposer partout dans le pays comme un engagement citoyen pour une école libératrice et émancipatrice.
Environ cinq ans après le grand désastre du 12 janvier 2010 ayant ravagé une importante
partie du pays, la douleur est encore vivante , la tristesse et l’inquiétude manifestent.
Plusieurs centaines d’écoles et des dizaines d’universités sont effondrées, les familles et les
proches des 300 000 morts et disparus dont une partie considérable du personnel enseignant sont
inconsolables. Nous voilà plongés dans un chaos indescriptible, le secteur de l’éducation qui était
déjà malade par une suite de crises n’a pas réussi à redonner espoir à force que les dégâts étaient
importants. Seul l’engagement serait preuve de conscience et de volonté pour une
transformation totale. Alors, le 24 septembre 2014, dans les locaux de l’École Normale
Supérieure (ENS), l’engagement pour un renouveau par l’éducation s’est exprimé.
En effet, depuis sa création, ANNIH se donne pour obligation de tout mettre en œuvre pour devenir une référence sûre dans la lutte syndicale et un patrimoine socio-éducatif et culturel sans comparaison pour le pays. La formation émancipatrice et le bien-être des apprenants sont justement définis comme des valeurs fondamentales pour l’Association. La gouvernance de l’Association Nationale des Normaliens (ennes) Indépendants (tes) d’Haiti (ANNIH) traduit le sens de responsabilité, d’éthique et d’intelligence de ses fondateurs. Elle dispose d’une assemblée qui dans ses obligations d’avangardistes exige toujours la transparence, l’esprit démocratique et le souci du travail bien fait.
ANNIH
Port au Prince, Ouest, Haiti
Copyright © 2024 ANNIH - Tous droits réservés.
Optimisé par Vensi Production